de chanson en émotion...
Hier soir, comme tous les mardis d'ailleurs, j'ai regardé la nouvelle star (et on ne se moque pas SVP!!!!), et Camilia-Jordana a chanté une reprise de Renaud "Mistral Gagnant". Cette chanson m'a toujours plu, mais là elle a pris une toute autre dimension, l'émotion qu'elle y mettait associée aux paroles que j'écoutais différemment, avec mon coeur de maintenant, celui d'une maman blessée à qui son Ange manque tant, et là, boum patatras, je me suis effondrée... larmes et sanglots tout le long et même après cette interprétation magnifique. Je copie donc les paroles ici, afin de pouvoir les relire et les méditer autrement.
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi (avec Toi mon Ange)
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra (il ne reviendra pas le bon temps)
En serrant dans ma main tes p'tits doigts (plus jamais je ne toucherai tes petits doigts)
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux (tu adorais les faire s'envoler)
Et entendre ton rire qui lézarde les murs (comme j'aimais l'entendre ton rire)
Qui sait surtout guérir mes blessures (ma blessure ne guérira jamais)
Te raconter un peu comment j'étais minot (toi tu étais un si adorable enfant)
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand (t'auras pas eu le temps de faire ce genre de conneries!)
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants
A remarcher sous la pluie cinq minutes avec toi (même sous la pluie je marcherai avec toi)
Et regarder la vie tant qu'y en a (ça veut dire quoi la vie maintenant?)
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux (je te bouffe des yeux mais seulement sur des photos)
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler (oh oui tu aimais le faire pour me faire râler!)
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer (j'n'arrive plus à l'entendre ton rire!)
S'arrêter, r'partir en arrière (j'ai même pas le droit de repartir en arrière pour empêcher cette P..... de journée)
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi (même 5 mn ce serait le bonheur)
Et regarder le soleil qui s'en va (une partie de mon soleil est mort avec toi, l'autre c'est ton frère)
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou (oh non je n'm'en fou pas, j'en rêve de ce bon temps!)
Te dire que les méchants c'est pas nous (pourtant parfois je me le demande, peut être serais-tu encore là!)
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux (oh oui tes yeux si rieurs, si tendres..)
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut (il est parti trop haut ton rire, je ne l'entends plus)
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie ( tu l'aimais tant la vie, tu n'en a pas eu le droit!)
Et l'aimer même si, le temps est assassin ( P..... de temps)
Et emporte avec lui les rires des enfants (je ne pardonnerai jamais d'emporter ton rire mon enfant!)
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants
Je pleure tant et plus sur Toi, Tu me manques.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)